Luanda – Les entreprises angolaises ne représentent qu'environ 2% des contrats pétroliers, contre 98% des entreprises étrangères, pour un total de 18,2 milliards de dollars par an.
C'est ce qu'a révélé la nouvelle présidente de l'Association des Entreprises Autochtones de l'Industrie Pétrolière d'Angola (ASSEA), Berta Issa, citée dans un communiqué auquel l'ANGOP a eu accès mardi.
La source a souligné également l'absence d'instructions dans le secteur pour permettre les paiements en kwanza et en devises étrangères, ainsi que des délais de paiement défavorables, qu'elle considère comme « impératifs ».
Pour surmonter ces obstacles qui persistent encore dans le secteur ». Selon Berta Issa, sur les 2% mentionnés ci-dessus, « il n'y a pas de registres significatifs d'entreprises angolaises dirigées par des femmes.
Cet écart représente non seulement une injustice économique, mais constitue également un obstacle à la croissance durable du pays », a-t-elle ajouté.
Avec ce défi, cette association envisage de renforcer sa position en Angola, en vue de la croissance d'un secteur pétrolier plus compétitif.