Luanda – Dix mille entreprises, entre micros et moyennes entreprises, vont être inspectées pour renforcer leurs capacités et compétences à travers le Projet d'Accélération du Développement et de Diversification Économique « Diversifica Mais », a annoncé lundi, à Luanda, le directeur de ce plan, Laércio Cândido.
S’adressant à la presse, au terme de la réunion que le secrétaire d'État à l'investissement public, Ivan dos Santos, a tenue avec la mission de suivi et de supervision de la Banque Mondiale, le responsable a déclaré que cette analyse se fera à travers une plateforme de diagnostic pour un meilleur accompagnement des entreprises.
Laércio Cândido a annoncé, d'ici 2026, le financement d’au moins 250 entreprises, entre micro, petites et moyennes entreprises.
Concernant la visite de la délégation de la Banque Mondiale en Angola, qui va du 7 au 18 octobre, il a expliqué que cette rencontre va permettre à son institution d’effectuer un travail avec les agences d'exécution et l'unité de mise en œuvre du projet, dont le niveau d'exécution est satisfaisant au regard de ce qui a été prévu dans le plan d'activités.
Le directeur du projet précisé que ces infrastructures reposent sur un partenariat public-privé qui permettra de financer les micro et petites entreprises installées le long du corridor de Lobito pour développer la chaîne de valeur.
Selon Laércio Cândido, environ neuf mois après la mise en œuvre de Diversifica Mais, certains résultats et la réalisation d'activités ont déjà été enregistrés ce qui contribue au bon fonctionnement du projet.
Il a rappelé que le Fonds de Garantie des Crédits (FGC) avait récemment signé un protocole avec des institutions financières pour accorder des crédits dans le cadre du projet Diversifica Mais aux micro, petites et moyennes entreprises de différents secteurs d'activité économique.
Diversifica Mais, doté d'un budget de 300 millions de dollars, fourni par la Banque Mondiale, comprend l'amélioration de l'environnement des affaires et le renforcement des équipements, des ressources techniques et des infrastructures le long du corridor de Lobito, ce qui fera l’objet d’un investissement d'environ 40 millions de dollars.
Dans le domaine du renforcement des infrastructures, le budget du projet est d'environ 100 millions de dollars, a-t-il indiqué.
Avec Diversifica Mais, on espère obtenir un plan directeur pour le Corridor de Lobito, une réduction de 20% du temps de manœuvre ou de dédouanement des marchandises, grâce à l'utilisation d'outils d'automatisation pour le commerce international, ainsi que l'attribution de trois projets productifs le long de cette voie ferrée.
La visite de travail de la mission de suivi et de supervision de la Banque Mondiale vise à évaluer le niveau de mise en œuvre des quatre composantes de Diversifica Mais.
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