Luanda - Les États membres de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) ont présenté jeudi les politiques et programmes pour l'exercice biennal 2022-2024, qui visent à consolider le développement durable, la bonne gouvernance et la conservation des océans.
Parallèlement à ces mesures, les ministres et diplomates qui ont participé à la 5e Réunion des ministres chargés des affaires maritimes (RMAM) de la CPLP, plaident pour la nécessité de réglementer la préservation et l'utilisation durable de la diversité biologique marine hors juridiction nationale.
La création d'instruments, tels que le « Code de conduite pour une pêche responsable » et le « Guide de la pêche artisanale », en vue de l'utilisation durable et de la conservation des ressources marines vivantes pour garantir la sécurité alimentaire des populations fait également partie de l'agenda des gouvernements de la Communauté de langue portugaise.
A cette occasion, les dirigeants ont encouragé la participation des États membres à la 2e Conférence des Nations Unies sur les océans, qui se tiendra le 29 juin à Lisbonne (Portugal), en vue d'approuver l'« Accord visant à créer une plate-forme de coopération pour promouvoir une pêche durable et lutter contre la pêche illégale.
Sous le slogan « Mobiliser les partenariats et les investissements pour le développement durable des mers des États membres de la CPLP : défis et opportunités », l'événement précédé de la réunion d'experts, qui s'est tenue les 24 et 25 mai, a permis d'identifier les priorités de la coopération entre les pays de cette Communauté dans le secteur océanique, pour l'exercice biennal 2022-2024.
La « Promotion et le renforcement des économies océaniques durables », la « Gestion, la protection, la conservation et la restauration des écosystèmes marins et côtiers dans les pays membres de la CPLP » ont également dominé l'ordre du jour de la réunion.
Outre l'Angola, qui préside actuellement la réunion des ministres des affaires maritimes de la CPLP, l'événement a réuni des ministres, des diplomates et des représentants du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la Guinée équatoriale, du Mozambique, de São Tomé et Príncipe, du Timor-Leste, du Portugal et du Brésil.
Axé sur la contribution de l'océan au développement durable de la communauté lusophone, l'événement visait essentiellement à partager des informations et à échanger des expériences dans le secteur de la pêche.