Luanda – L'Administration générale des impôts (AGT) entame, ce jeudi 1er juillet, la phase coercitive de perception de la taxe sur les véhicules à moteur (IVM), dans un processus qui durera jusqu'en décembre de cette année.
Dans cette nouvelle période de perception, l'administration fiscale angolaise appliquera encore 25% du montant de la taxe, à éventuelle désobéissance de la première étape, qui se termine ce mercredi, et l'opération impliquera la police nationale, l'administration maritime et les autorités aéronautiques.
Les données préliminaires obtenues par l'ANGOP auprès de l'AGT font état de la collecte de 920 millions de Kwanzas, sur les 2 milliards 200 millions de Kz, précédemment prévus, avec le paiement de l'IVM.
Selon l'AGT, le prix de la redevance perçue est resté inchangé par rapport aux montants précédemment facturés dans la redevance de circulation pour les véhicules à moteur, malgré l'inclusion des bateaux et des avions, qui n'étaient auparavant pas taxés, dans la liste.
La taxe sur les véhicules à moteur vise à doter le pays d'un système fiscal moderne capable de relever les défis du développement socio-économique et impose la nécessité d'innover et d'abroger le régime juridique actuel de la taxe de circulation.
L'objectif est d'améliorer l'efficience et l'efficacité de la collecte des recettes publiques et l'élargissement conséquent de l'assiette fiscale, ainsi que l'extension de l'incidence objective aux bateaux de plaisance et aux aéronefs à usage privé.
La mesure de modification du taux d'imposition est justifiée par la nécessité d'élargir l'assiette fiscale et de répartir équitablement la charge fiscale, dans le cadre de la réforme structurelle.
L'IVM exonère les tracteurs utilisés exclusivement pour l'agriculture, ainsi que les véhicules adaptés à l'usage des personnes handicapées, dès leur reconnaissance par l'AGT.
Cette taxe s'applique à tous les automobiles et véhicules motorisés, même s'ils sont endommagés.
L'une des conditions de non-paiement de cette taxe est d'éviter la réémission de documents (si le conducteur n'a pas fourni de justificatif) par les services compétents de la Police Nationale, de l'Administration Maritime Nationale et de l'Autorité Aéronautique.