La BM approuve 700 millions USD pour soutenir une croissance durable

     Économie           
  • Luanda     Jeudi, 18 Mars De 2021    17h58  
Rond-point de Mutamba à Luanda
Rond-point de Mutamba à Luanda
Domingos Cardoso

Luanda - La Banque mondiale (BM) a approuvé une opération de politique de développement (DPO) de 700 millions de dollars, pour aider le gouvernement angolais à stimuler l'inclusion financière et sociale et à renforcer l'environnement macro-financier et institutionnel.

Pour une croissance supplémentaire portée par le secteur privé, ledit DPD fournit le financement nécessaire pour soutenir la réponse du gouvernement à la pandémie du Covid-19 et ses impacts socio-économiques, selon une note de la BM parvenue à l’ANGOP.

En outre, l'opération soutient le programme de réformes structurelles du gouvernement, qui est devenu encore plus urgent du fait de la pandémie, et qui créera les conditions d'une reprise économique plus robuste dans les années à venir.

"Ce DPD réaffirme la confiance de la Banque mondiale dans les réformes économiques en cours dans le pays visant à relancer l'économie", a déclaré Jean-Christophe Carret, directeur de la Banque mondiale pour l'Angola, cité dans le document.

Il a ajouté que le soutien de l’OPH se concentre simultanément sur les réformes macro-financières cruciales et l'inclusion pour garantir la protection des plus pauvres et des plus vulnérables.

L'opération est organisée autour de deux piliers, chacun comprenant plusieurs domaines politiques, dont le premier vise à renforcer l'environnement macro-financier et institue et met l'accent sur le renforcement de la gestion de la dette et des ressources naturelles pour la viabilité budgétaire et le renforcement de la résilience du secteur financier.

Ce pilier consiste également à renforcer la gestion et la viabilité commerciale des entreprises publiques, à soutenir la réforme des prix et les subventions pour la viabilité financière, à fournir des services efficaces et à créer des conditions équitables pour l'investissement privé.

Le second vise à protéger les personnes pauvres et vulnérables, avec des contre-chocs et un accès accru au financement.

La Banque mondiale reconnaît, dans la note, que depuis 2015, l'Angola est confronté à une crise économique et financière en raison de la perte de recettes fiscales, en particulier du pétrole, et des options de financement limitées.

Par conséquent, admet-elle, la réponse du gouvernement au Covid-19 a été limitée par un espace budgétaire limité.





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