Luanda - L'Autorité de régulation de la concurrence (ARC) souhaite une relation plus étroite avec le secteur bancaire, car elle est fondamentale pour la stabilité et la durabilité économique, a déclaré mardi à Luanda, l'administrateur de l'institution, Nelson Lembe.
S'exprimant lors d'un séminaire de formation méthodologique sur les opérations de fusion d'entreprises, destiné aux institutions bancaires, Nelson Lembe a fait savoir que, pour aboutir à cette relation étroite, l’ARC établissait comme stratégie initiale une méthode très pédagogique de sensibilisation et de plaidoyer.
Il a souligné l'importance du respect des règles de concurrence et de l'application d'une concurrence saine sur le marché.
L'administrateur de l’ARC a précisé que le secteur bancaire avait été élu dans le cadre du programme d'évaluation concurrentielle des politiques publiques, compte tenu de son importance pour l'économie nationale.
Il a ajouté qu'il existait un partenariat avec la Banque nationale d'Angola (BNA) et la Banque mondiale pour une étude sur la concurrence dans le secteur bancaire, dont les premiers contacts ont été pris.
Le Séminaire de formation méthodologique sur les opérations de fusion d'entreprises, destiné aux établissements bancaires, promu par l'Autorité de Régulation de la Concurrence (ARC) compte la participation d'employés de plusieurs banques.
L'Autorité de régulation de la concurrence (ARC), est un organisme chargé de veiller au respect des règles de concurrence et de surveiller la formation des prix dans les secteurs public, privé, coopératif et associatif, en vue d'une gestion efficace et équilibrée des marchés, l’allocation des ressources et la protection des intérêts des consommateurs.
L'ARC est une personne morale de droit public, dotée de la personnalité et de la capacité juridique, de l'autonomie administrative, financière, patrimoniale et réglementaire, qui s'inscrit dans le cadre des établissements publics du secteur économique ou productif.