Luanda – L'Angola a entamé jeudi, à Luanda, le processus d'identification des besoins du pays, avec l'analyse de la planification stratégique applicable à la mise en œuvre du modèle des Objectifs de développement durable (ODD), à développer dans les 6 mois.
Ce processus, dirigé par le ministère de l'Économie et de la Planification, avec le soutien du Système des Nations Unies en Angola, est une structure de simulation participative et interactive pour aider à la transition vers l'alignement des Objectifs de développement durable (ODD) de l'Agenda 2030, avec les plans stratégiques nationaux de l'Angola.
La planification stratégique applicable à la mise en œuvre du modèle des ODD, lancée jeudi, lors du premier atelier sur le sujet, sera un document qui rassemblera ce que les parties prenantes déclarent dans le cadre des nouvelles politiques autour des modèles économiques, de la santé, de l'emploi et de la protection sociale.
Selon le directeur national des études et de la planification au ministère de l'Économie et de la Planification, Luís Epalanga, le modèle est interactif et permettra d'évaluer le degré de mise en œuvre de diverses politiques publiques, de concevoir des scénarios et d'évaluer comment certains secteurs répondent aux niveaux d'investissement.
«Par exemple, nous pourrons évaluer comment le secteur agricole réagit aux niveaux d'investissement réalisés et, à travers cela, voir comment l'interaction entre les différents secteurs se reflète dans le développement du pays », a-t-il souligné.
Il a indiqué que le processus nécessitera l'intervention d'environ 21 techniciens de différents départements ministériels afin que, d'ici 6 mois, en juin 2022, l'Angola dispose déjà d'un modèle d'évaluation et de mise en œuvre des ODD.
Pour le ministre de l'Économie et de la Planification, Mário Caetano João, le Programme de développement durable à l'horizon 2030 dépendra, dans une large mesure, de notre capacité de suivi systématique et du contrôle de la mise en œuvre des indicateurs et objectifs qui y sont définis.
Il a ajouté que, pour cela, il est absolument nécessaire d'intensifier les efforts pour augmenter progressivement la capacité de production et de diffusion des statistiques officielles, à presque tous les niveaux (mondial, régional, national et local).
« C'est à partir de ces statistiques que l'on peut lire la réalité et prendre des décisions pour corriger ou renforcer les politiques, programmes et projets, en vue d'améliorer les conditions de vie des populations », a-t-il renforcé.