Luanda - L'Administration générale des impôts (AGT) réalise des études pour la création de l'impôt unique sur les revenus des sociétés, afin de simplifier les obligations fiscales des organisations économiques et d'y réduire les différents actes fiscaux.
L'information a été publiée vendredi, à Luanda, par le président du conseil d'administration de l'AGT, José Leiria.
Selon lui, de nos jours, les entreprises sont soumises à diverses situations fiscales (des impôts industriel, sur les revenus fonciers, sur le capital et sur le revenu) qui peuvent être simplifiée en une loi fiscale unique.
S'exprimant lors du I Colloque sur l’impôt sur les revenus des sociétés en Angola, il a déclaré que le pays ne pouvait être exempté de cette réalité, car la vision globale tendait vers cela, réduisant les actes d'obligations fiscales des organisations économiques et rendant plus efficace la relation fiscale avec entreprises.
Lors de l'événement promu par l'AGT, José Leiria a souligné que cette intention renforcerait les actions de contrôle et éviterait la double imposition des entreprises, ainsi que l'ajustement des normes comptables internationales.
"Nous, en tant que pays, savons que les sociétés ne sont pas seules. Elles communiquent et interagissent avec d'autres organisations internationales, et les questions d'organisation financière, comptable et fiscale sont cruciales pour leurs échanges économiques, d'où l'importance de l'unification fiscale des entreprises", a-t-il déclaré.
Selon le chef de l'Administration générale des impôts, ce premier colloque est promu afin d'aborder ouvertement et succinctement avec les différents agents économiques ce que dit la législation sur la fiscalité et les innovations nécessaires.
Le 1er Colloque sur l'impôt sur les revenus des sociétés en Angola visait à analyser, aux termes de la Constitution, de la loi, de la doctrine et de la jurisprudence, "La théorie générale des impôts en Angola", "Les principaux cas controversés soulevés dans l'impôt sur les revenus des sociétés, du point de vue de l'AGT et du contribuable".
Cet événement international visait également à recueillir l'expérience de certains pays africains et européens en matière d’impôt sur les sociétés.
L'événement a réuni des membres de l'administration AGT, des gestionnaires et techniciens fiscaux, des représentants du ministère de l'Agriculture et de la Pêche, de l'Ordre des comptables et experts comptables, de l'Institut national d'appui aux petites et moyennes entreprises, du Forum africain de l'administration fiscale (ATAF) et du Fonds monétaire international (FMI) et des contribuables, représentant les entreprises.
