L'Angola n'exploite que 20% des terres arables

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  • Luanda • Mardi, 13 Juin de 2023 | 20h03
Agriculture familiale à Huíla
Agriculture familiale à Huíla
Morais Silva/ANGOP

Luanda - Sur les trois millions 194 mille 395 kilomètres de superficie cultivable, l'Angola n'explore que 662 570 kilomètres, ce qui correspond à 20%, a déclaré mardi le ministre de l'Economie et de la Planification, Mário Caetano João.

Selon les données de l'Institut national des statistiques (INE, sigle en portugais), les provinces d'Uíge et du Zaïre ont les sols les plus riches du pays.

Pour le ministre qui s'exprimait lors de la session de consultation des partis politiques avec des sièges parlementaires, dans le cadre de la Stratégie à long terme Angola 2050, pour changer ce scénario, il est nécessaire de travailler avec d'autres secteurs.

Il a souligné qu'il ne peut y avoir de développement du secteur agricole qu'avec l'implication des domaines de l'énergie et de l'eau, de l'urbanisme et du logement, entre autres domaines pleinement connectés et qui contribuent à la croissance et au développement de l'économie du pays.

A l'occasion, il a rappelé cinq axes qui étaient à la base de l'élaboration de la nouvelle stratégie, à savoir l'investissement dans le capital humain, dans les infrastructures, dans les domaines de l'énergie, des routes, des télécommunications, ainsi que dans la diversification de l’économie nationale.

L'utilisation rationnelle des ressources naturelles du pays, afin de servir les générations futures, le droit à l'égalité des chances complètent les axes susmentionnés qui ont guidé l'élaboration de la stratégie à long terme, selon le responsable.

Il a considéré Angola 2050 comme un instrument central du système national de planification, avec une vision de développement et de croissance économique à long terme, à la suite de la révision du plan précédent, appelé Angola 2025.

Afin de garantir sa pleine mise en œuvre, il a énuméré trois principes qui ont été observés pour sa préparation, à savoir un suivi aisé, la recherche de la cohérence économique et financière, ainsi que la nécessité d'une plus grande articulation entre les secteurs ministériels intervenants.





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