Luanda - L'Angola éliminera progressivement les droits d'importation pour les produits originaires des États faisant partie de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
La décision est exprimée dans le communiqué final de la réunion de la Commission économique du Conseil des ministres, tenue ce mardi, et est basée sur le mémorandum sur la proposition d'offre tarifaire de l'Angola, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine.
En novembre 2020, l'Angola est devenu le 30e pays à ratifier l'accord établissant la zone de libre-échange continentale africaine.
La ZLECA vise à créer la plus grande zone commerciale sans barrières au monde et à entamer une nouvelle ère de développement pour le continent.
Parmi les pays de la ZLECA figurent l'Afrique du Sud, l'Angola, le Botswana, le Burundi, les Comores, Djibouti, l'Égypte, l'Érythrée, l'Éthiopie, le Lesotho, la Libye, Madagascar, le Malawi, l'île Maurice, le Mozambique, la Namibie, le Kenya, la République démocratique du Congo, le Rwanda, les Seychelles, l'Eswatini, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.
Réserve alimentaire
Au cours de la même session, dirigée par le Président de la République, João Lourenço, un mémorandum a également été analysé, contenant les présupposés et les actions à mettre en œuvre dans le cadre de l'opérationnalisation de la réserve alimentaire stratégique.
Ainsi, il a été assuré la création d'un écosystème qui permet la valorisation de la production nationale des produits qui constituent le stock de la Réserve alimentaire stratégique.
L'objectif est de faciliter l'accès aux intrants, tels que les semences, les engrais, le crédit de campagne aux producteurs et l'achat de la production nationale excédentaire des produits désignés dans la Réserve alimentaire stratégique.
Rapport sur l'exécution du Budget général
La Commission Economique a approuvé le Rapport sur l'Exécution du Budget général de l'Etat (OGE) pour le 3ème Trimestre 2021, document qui présente le niveau d'exécution de cet instrument de gestion financière de l'Etat.
Aujourd'hui également, la Commission a été informée des documents de la Banque nationale d'Angola (BNA) relatifs à la mise à jour des termes et conditions de l'avis d'octroi de crédit au secteur réel de l'économie, un diplôme qui vise à réviser des réglementations respectives.
Cette règle de la Banque centrale vise à renforcer l'activité économique dans le secteur productif, afin de promouvoir la sécurité alimentaire et la croissance durable de l'économie angolaise.
Le communiqué indique que les membres de l'équipe économique ont reçu des informations sur le rapport sur la balance des paiements et la position de l’investissement extérieur.
C'est un instrument de comptabilité nationale qui décrit les résultats des relations commerciales entre l'Angola et le reste du monde, ainsi que l'équilibre entre les actifs et les passifs financiers que les résidents du pays avaient vis-à-vis du reste du monde, au cours du troisième trimestre 2021.
Il a été conclu que, pendant la période en analyse, le solde global de la balance des paiements et la position nette des investissements internationaux étaient positifs de l'ordre de 1,6 milliard de dollars.
