Luanda - Le secrétaire d’État à l’Economie, Ivan dos Santos, a déclaré mardi, à Luanda, que l’Angola devait parier sur le capital humain pour atteindre le développement souhaité.
Le dirigeant parlait de la Perspective du Développement Économique en Angola, au Symposium entrepreneurial Relations Brésil-Angola, encadré par la semaine du Brésil en Angola qui vise à saluer les 201 ans d’indépendance du Brésil, qui se célèbre le 07 de ce mois.
Selon Ivan dos Santos, le plan de développement économique national repose sur deux piliers : le capital humain et la sécurité alimentaire.
Il a indiqué que la perspective de croissance économique en Angola était davantage orientée vers le secteur non pétrolier, ce qui n’exclut pas l’incitation à la diversification au sein du secteur pétrolier.
"Nous encourageons l’investissement étranger en provenance du Brésil, car ce pays est un leader dans l’agro-business", a-t-il souligné, ajoutant que la relance de la coopération Angola-Brésil va assurer la croissance, surtout dans ce secteur.
Il a dit que le gouvernement angolais continuera à travailler pour encourager la présence d’entreprises brésiliennes dans le secteur de l’agrobusiness et de la médecine.
Pour sa part, le directeur National de l’Agriculture et de l’élevage, Manuel Dias, a considéré l’agriculture familiale comme la base du développement de la production agricole en Angola.
Il a indiqué que cette activité (agriculture familiale) était encore pratiquée de manière manuelle, à l’aide de la traction animale, dont les revenus ne sont pas élevés.
Il a expliqué que l’objectif est de transformer l’agriculture familiale en agriculture commerciale, en faisant en sorte que les paysans produisent, non seulement pour leur propre consommation, mais aussi pour le marché.
Il a affirmé que 91,4 pour cent des terres cultivées appartiennent à l’agriculture familiale et le reste à l’agriculture commerciale.
"L’Etat est appelé à soutenir l’agriculture familiale, dont le revenu est la famille. L’agriculture familiale a besoin d’un plus grand engagement des facteurs de production pour avoir des revenus élevés", a-t-il ajouté.
L’Angola et le Brésil vivent actuellement un environnement politique et diplomatique remarquable, avec une relation historique qui remonte à plusieurs années.
Étaient présents au symposium entrepreneurial Relations Brésil-Angola, organisé par l’Association des Entrepreneurs et Exécutifs Brésiliens en Angola (AEBRAN), hommes d’affaires des deux pays et invités.
L’événement a également servi à célébrer les 20 ans de la création de l’Association des Entrepreneurs et Exécutifs Brésiliens en Angola (AEBRAN).
CS/JM/DK/SB