Luanda - Les services douaniers angolais continuent à lutter pour la modernisation des méthodes de travail, en vue de faciliter le commerce international et le contrôle illicite des marchandises, a déclaré jeudi le directeur Jerónimo Cambalanganja.
Selon le responsable, qui s'exprimait dans le cadre de la Journée mondiale de la douane, célébrée le même jour, avec les moyens disponibles aujourd'hui, il est possible d'inspecter les marchandises, dont les délais peuvent varier selon le type de moyens importés et exportés, ainsi que comme leur quantité.
Actuellement, a-t-il dit, les services douaniers rattachés à l'Administration générale des impôts (AGT) fournissent des services en ligne qui permettent, avec rapidité, le traitement des démarches et l'importation et l'exportation de diverses marchandises.
Il a également précisé qu'actuellement, le temps moyen d'inspection des marchandises dans les terminaux est de trois heures maximum.
"Les moyens et équipements actuels de traitement et de contrôle douanier sont satisfaisants, mais le besoin de mise à jour est constant, compte tenu des défis auxquels les pays sont confrontés en termes de facilitation des échanges versus contrôle", a-t-il défendu.
Se référant aux outils de travail, Jerónimo Cambalanganja a souligné que le système "Asycuda World" est l'un des principaux outils utilisés pour permettre le dédouanement préalable des marchandises.
Le système Asycuda World facilite la simplification des procédures douanières, la conclusion du traitement des documents, y compris les paiements avant l'arrivée des marchandises sur le territoire angolais.
Il a expliqué que la rapidité du traitement des procédures douanières favorise une transparence accrue des échanges, réduit les coûts de transaction et accroît la coopération douanière entre les États.
Jerónimo Cambalanganja rappelle que la facilitation des échanges doit signifier la création de procédures simplifiées et harmonisées, la libéralisation et le dédouanement des marchandises, englobant la sécurité, la collecte des recettes et la collecte des données statistiques.
La Journée internationale de la douane a été célébrée cette année sous le slogan « Nourrir la nouvelle génération : promouvoir une culture du partage des connaissances et de la fierté professionnelle ».
Sur la base de cette devise, l'AGT, à travers les douanes, prévoit, cette année 2023, l'amélioration du partage des informations douanières avec les entités publiques, les opérateurs de la chaîne du commerce extérieur et les pays internationaux.
Ils prévoient également l'amélioration des technologies de l'information, l'amélioration des procédures douanières en vue de faciliter et de réduire le commerce transfrontalier illicite.
Actuellement, selon Jerónimo Cambalanganja, le partage d'informations a été reconnu par les organisations comme une ressource indispensable pour le développement et la potentialisation des pays.
Il a déclaré que l'AGT partageait des informations pour mieux coopérer à la dématérialisation et à la réduction de la bureaucratie des processus de dédouanement des marchandises.
Le partage des connaissances se réalise à travers des forums de concertation, il est un vecteur de promotion des synergies, de renforcement des partenariats et d'ouverture du dialogue avec le secteur public/entreprises.
L'Angola a adhéré à l'Organisation mondiale des douanes (OMD) en 1989, par la résolution n° revenu et protection de la société.
