Luanda - L'agronome Adérito Costa a exprimé lundi, à Luanda, son désir de voir la formation agricole renforcée dans le pays, notamment dans la spécialité des céréales et des semences, compte tenu des défis auxquels le secteur est confronté.
"L'investissement dans le renforcement des capacités humaines est essentiel pour que les gens puissent développer des études et des projets capables de répondre aux besoins", a-t-il soutenu, dans des déclarations à l'ANGOP, ajoutant à cela l'importance pour les institutions bancaires de financer des plans qui génèrent des emplois, garantissent une plus grande production et de la nourriture sur la table des citoyens, en vue de l’autosuffisance des familles.
Selon l'expert, les céréales et les graines ont des caractéristiques spécifiques, qui couvrent à la fois les propriétés productives et nutritionnelles.
L'agronome a parlé de la nécessité de la sécurité alimentaire, affirmant que le territoire national dispose de ressources naturelles et hydriques pour une bonne agriculture, telles que des terres arables, des rivières abondantes et un climat favorable.
Toutefois, a-t-il affirmé, ces facteurs ne peuvent générer des résultats et des bénéfices positifs que si le pays dispose de techniciens capables de relever les défis imposés par la science et la technologie agricoles.
Selon Adérito Costa, également agriculteur, la potentialisation du secteur productif doit tenir compte des besoins réels de l'industrie agricole, afin qu'il n'y ait pas de pénurie de matières premières.
Concernant le flux de production de la campagne vers la ville et les grandes zones commerciales, il a défendu l'amélioration des voies d'accès, la fourniture de transports et le soutien aux acteurs du secteur, à travers un suivi permanent des producteurs qui génèrent des résultats visibles.
Dans le cadre de la sécurité alimentaire, il existe, entre autres projets, le Plan national de promotion de la production céréalière (Planagrão), qui sera mis en œuvre, dans une première phase, dans les provinces de la région orientale, avec un investissement estimé à 2,8 milliards de kwanzas, compte tenu de l’existence de terres disponibles et de conditions pédoclimatiques favorables à la production de ces céréales.
Le plan prévoit un investissement annuel moyen équivalent en Kwanzas à environ 670 millions USD pour la production de blé, de riz, de soja, de maïs, entre autres, ainsi qu'un montant équivalent à environ 471 millions USD/an pour la construction et la réhabilitation des infrastructures pour soutenir le secteur productif et social.
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