Luanda - Deux mille palétuviers ont été plantés samedi dans la commune urbaine de Ramiros, municipalité de Belas, dans le but de maintenir les espèces marines et de protéger l'écosystème.
L'activité a eu lieu dans la communauté de Tapo (Ramiros) et a réuni 200 personnes liées à l'ONU et à l'ONG Otchiva.
A l'occasion, le directeur technique d'Otchiva, José Daniel, a dit que 85 pour cent de la vie marine dépend des mangroves, qui sont également une zone de reproduction, d'où l'importance de sauvegarder cette espèce végétale, pour un plus grand équilibre de la nature.
Il a affirmé que les mangroves servent de lieu de repos pour les oiseaux migrateurs et de source de revenus pour les communautés qui éliminent les crustacés.
Le responsable s'est dit préoccupé par certains facteurs qui endommagent les mangroves, du fait de l'action directe de l'homme, à travers la construction et la destruction des mêmes.
Il a expliqué que la restauration de ces écosystèmes côtiers est un moyen de contribuer à atténuer l'impact du changement climatique, car les mangroves sont vitales pour la conservation de l'environnement et jouent un rôle essentiel dans l'absorption du carbone, un facteur important pour la santé de l'environnement côtier.
Les mangroves fournissent un habitat riche pour une diversité d'espèces, notamment des poissons, des crustacés et des oiseaux, et offrent une protection naturelle pour la santé des sols, ainsi que contre l'érosion et l'empiétement de la mer dans les zones et les communautés côtières, favorisant ainsi la durabilité environnementale et sociale.
L'organisation non gouvernementale Otchiva existe depuis 2015 et est représentée dans les provinces de Cabinda, Zaire, Bengo, Luanda, Cuanza Sul et Benguela.
L'activité a marqué les célébrations de la Journée des Nations Unies, célébrée le 24 octobre, soulignant ainsi son engagement en faveur du développement durable de l'Angola, y compris la protection de l'environnement.
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