Lobito - La ministre de l'Environnement, Ana Paula de Carvalho, a considéré, ce vendredi, à Catumbela (Benguela), qu'il est crucial de réduire progressivement l'utilisation du plastique en Angola, pour protéger la santé des citoyens et de la faune marine.
Selon la ministre, qui intervenait à l'ouverture du II Conseil consultatif du secteur qu’elle dirige, le Gouvernement angolais est engagé à mettre en œuvre des mesures rigoureuses visant à réduire progressivement l'utilisation du plastique, en renforçant des alternatives durables et biodégradables.
Dans le domaine de la biodiversité, a-t-elle ajouté, les conditions sont en train d'être créées pour revitaliser les zones de conservation.
"Nous avons besoin de ressources financières pour cela et c'est en fait un autre engagement qui nous tourmente chaque jour", a-t-elle déclaré.
De même, Ana Paula de Carvalho a parlé de la lutte contre le trafic illégal de la faune et de la flore, disant que l'objectif premier est de garantir la survie des espèces menacées, de reconnaître l'importance vitale de ces écosystèmes pour la santé de la planète et le bien-être des communautés locales.
Pour atteindre cet objectif, elle a préconisé la création des conditions qui contribuent à la valorisation et la transformation des parcs nationaux en lieux plus attractifs, comme ceux de Quissama et Luengue-Luiana.
Pour la gouvernante, à travers l'écotourisme, le tourisme cinématographique, entre autres services d’écosystème, il est évident que cet investissement aura un retour à moyen et long terme, et contribuera à relever l'économie nationale au profit des communautés et de la protection de ces mêmes zones.
« Nous nous sentons honorés d'avoir inscrit d'importants sites du patrimoine naturel à l'UNESCO, tels que nos parcs nationaux et l'emblématique antilope géante », s’est elle exprimée.
TC/CRB/DF/LUZ