Caxito (Angola) - Les lois sur les crimes contre les espèces sauvages en Angola sont encore très souples par rapport à celles des autres pays de la région de la SADC.
Ces situations ne découragent pas les personnes qui persistent à commettre de tels crimes, a déclaré lundi, à Caxito, le superintendant en chef Emílio Sebastião Pimentel Ribeiro lors d’un atelier multisectoriel sur les crimes contre les espèces sauvages.
Le responsable a affirmé par exemple qu’en Namibie et en Afrique du Sud, le crime environnemental est puni avec des peines sévères allant de 15 à 20 ans de prison, alors qu’en Angola, il peut aller jusqu’à 7 ans de prison.
Le formateur a souligné que la criminalité contre les espèces sauvages en Angola était une réalité et que sa lutte ne pouvait être uniquement des organes de défense et de sécurité.
Pour cela, il a défendu l’éducation de la population, la transmission de l’importance des espèces de la faune et de la flore, en associant toutes les agences qui sont dans le cadre de l’application de la loi à l’uniformisation de ce combat.
Pour sa part, le Coordinateur des Magistrats Publics (MP) auprès du SIC à Bengo, Irondino Muxiri a plaidé en faveur d’une plus grande implication de plusieurs secteurs dans la lutte contre le commerce illégal des espèces sauvages en Angola.
Irondino Muxiri a indiqué que les cours sur la criminalité contre les espèces sauvages n’étaient pas traités dans les facultés de droit du pays, ce qui crée beaucoup de difficultés dans le traitement des cas de genre.
Selon la directrice du bureau provincial de l’environnement, Janice Muanamalongo, la province de Bengo se prépare de plus en plus à être équipée et à répondre à cette situation.
Janice Muanamalongo a indiqué que Bengo avait enregistré des cas de braconnage dans plusieurs municipalités avec la vente d’animaux sauvages le long de la route, défendant une plus grande protection des espèces sauvages afin de protéger l’écosystème.
Organisée par le PGR en partenariat avec le SIC, la Police nationale et l’Association conservation et préservation consciente (ACPC), la conférence multisectoriel de trois jours vise à fournir aux organes du secteur de la justice des connaissances substantielles pour combattre les les crimes contre les espèces sauvages.
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