Cabinda (Angola) - Les plus de quarante investisseurs africains et européens participant à la Conférence scientifique internationale sur les forêts du bassin du Congo, qui s’est déroulée pendant trois jours dans la municipalité de Buco-Zau, province de Cabinda, ont recommandé de renforcer les partenariats de recherche scientifique entre les pays membres.

Selon le communiqué final de la réunion, auquel ANGOP a eu accès ce jeudi, l'implication directe des pays qui composent le bassin du Congo dans les actions de conservation et de préservation de la biodiversité et des écosystèmes est fondamentale pour la sauvegarde des espèces animales et végétales de cet espace.

Les participants, dont des chercheurs et des universitaires, ont reconnu que le manque de formation régulière et de renforcement des capacités des communautés entourant le bassin du Congo a créé des contraintes dans le contrôle et la surveillance des ressources forestières dans cette région.

Ils ont également préconisé un suivi régulier de l’état des sols et des forêts du bassin du Congo, à travers des tests périodiques avec des paramètres physiques et chimiques, ainsi que l’évaluation permanente de la fertilité et de la productivité des sols.

L’état de dégradation sévère des infrastructures routières entre les pays membres a également été souligné comme l’un des obstacles à la conservation et à la préservation des ressources forestières dans le bassin du Congo, c’est pourquoi les intervenants ont demandé davantage d’investissements pour inverser cette situation.

À cet effet, ils ont défendu l’application pratique des politiques et des lois approuvées par les gouvernements de la région pour le maintien et la conservation de la biodiversité.

La Conférence scientifique internationale sur les forêts du bassin du Congo, qui s'est tenue du 14 au 16 du mois en cours, a réuni des chercheurs et universitaires d'Afrique centrale et d'Europe, comme la France et le Portugal.

ING/JFC/JL/SB