Lubango - L’administration du parc national du Bicuar, dans la province de Huíla, affirme avoir les conditions de pâturage et de sécurité pour accueillir au moins deux mille des 80 mille éléphants que le pays va importer du Botswana.
Bien qu’il n’y ait pas de communication officielle indiquant que la réserve bénéficiera d’une partie du lot annoncé lors de la visite du Président João Lourenço dans ce pays, selon son administrateur, José Maria Candungo, l’attente est grande, en vue de renforcer le troupeau existant sur place et de promouvoir ainsi le tourisme.
Se confiant, à Lubango, à l’ANGOP, le responsable a indiqué que "ce serait un bon pari", car le parc ne fait pas de braconnage depuis plus de cinq ans, il n’y a pas de production de charbon, ni de récolte de bois, ce qui contribue à l’accroissement de la faune et de la flore.
Il a déclaré que les éléphants dans le parc n’avaient jamais été éteints, mais en raison du braconnage dans la période postérieure à l’indépendance jusqu’en 2010, la plupart ont fui, de sorte qu’à l’heure actuelle, on estime qu’il y a 500 animaux, peu familiers avec les humains suite aux traumatismes causés par les abattages.
Il a assuré aux entrepreneurs nationaux et étrangers qui veulent investir dans le parc, surtout dans le secteur touristique, la sécurité est garantie et que d’autres conditions sont créées pour faire leurs investissements.
Avec une dimension de 7.900 kilomètres carrés, le parc du Bicuar se situe à 165 kilomètres de la ville de Lubango et a été créé en 1953 dans le but de protéger et de défendre diverses espèces animales et végétales, étant situé dans une zone limitrophe des municipalités de Quipungo, Matala et Gambos.
EM/MS/DK/BS