Luanda - La ministre d'État chargée des affaires sociales, Carolina Cerqueira, a déclaré lundi que l'Angola soutenait la création d'un comité intergouvernemental, chargé de négocier un instrument juridique en réponse au changement climatique et à la pollution de la planète.
Selon la gouvernante angolaise, qui s'exprimait à la 5e Assemblée des Nations Unies pour l'environnement et à la session spéciale commémorant le 50e anniversaire de la création du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), qui se déroule à Nairobi (Kenya) jusqu'au 4 mars, l'action du comité devrait être différenciée selon les circonstances nationales, soulignant que la mise en œuvre des obligations résultant de cet instrument nécessitera un renforcement des capacités, une assistance financière et un transfert de technologie vers les pays en développement.
Selon Carolina Cerqueira, il serait également souhaitable d'aborder les questions liées à la valorisation de la science dans la conception des politiques, notamment liées à l'agriculture pour la réduction de la faim et de la pauvreté, l'atténuation et la gestion des incendies, ainsi que la sécheresse et désertification.
Carolina Cerqueira a également souligné l'importance de considérer les groupes les plus vulnérables, tels que les femmes et les jeunes, pour leur contribution au développement social et économique des communautés locales.
« La planète fait face à une triple crise environnementale. Je fais référence à la crise liée au changement climatique, à la biodiversité et à la pollution de la planète, qui constitue notre maison commune. La pandémie de Covid-19, qui a affecté l'économie et la structure sociale de nos pays, ne peut être ignorée comme un facteur qui a affaibli notre capacité à répondre aux crises environnementales », a renforcé le ministre.
Dans le chapitre national, la ministre a mentionné le Plan national de développement, un instrument de planification du développement sur cinq ans qui intègre des actions visant à surmonter ces crises. "Cependant, nous soulignons le rôle du multilatéralisme, c'est pourquoi l'Angola est lié par la plupart des accords multilatéraux dans le domaine de l'environnement", a-t-elle précisé.