Huambo – Les communautés très proches du Morro do Moco (mont Moco), le plus haut sommet du pays et l’une des sept merveilles touristiques nationales, ont été récemment mobilisées sur la nécessité de la préservation et de la conservation de la faune et flore locales.
L’initiative, de l’Association des défenseurs et amis de l’environnement (ADAMA), se charge de préserver la beauté naturelle du point le plus haut du pays, d’une altitude de 1 620 mètres, dans le cadre du projet d’extension et de renforcement de système de protection des zones du pays.
Le projet compte sur le financement du 5e cycle du Fonds mondial pour l’environnement (GEF5), en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’environnement et avec l’Institut national de la biodiversité et des aires de conservation du Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Environnement.
Situé dans la commune d'Ussoque, municipalité de Londuimbali, zone limitrophe avec les municipalités d'Ecunha et Ucuma, province de Huambo, le Mont Moco conserve de nombreuses ressources faunistiques et minérales précieuses qui, avec ses incomparables rochers et grottes dans la montagne, en font un lieu de référence national et international.
En plus de ses divers types d'arbres et d'animaux, parmi lesquels des chimpanzés et des chèvres sauvages, ainsi que 200 espèces d'oiseaux, on y trouve également les rivières Balombo, Chavassa et une autre rivière du même nom que la montagne.
A l'occasion, le représentant de l'ADAMA, Augusto Magalhães, a informé que lors de la campagne de mobilisation et de sensibilisation, qui s'est déroulée pendant trois mois, on avait transmis des messages basés sur l'exploitation durable de la faune et de la flore, ainsi que sur l'utilité du Mont Moco, dans les domaines du tourisme et de l'environnement national.
Bien que riche en faune et en flore, le Mont Moco a subi ces dernières années, une forte pression due à l'exploitation des ressources naturelles dont il dispose, mais les communautés s’y engagent pour sa préservation, a-t-il rassuré.
À son tour, la directrice générale de l'Institut national de la biodiversité et des aires de conservation du Ministère de la Culture, du Tourisme et de l'Environnement, Marta Zumbo, a salué la population locale qui s’implique dans la préservation du sommet le plus haut du pays.
Le nom Moco dérive de l'expression "Omoko", qui dans la langue nationale Umbundu signifie couteau.
Selon l'histoire, un jour, un chasseur a perdu son seul couteau (omoko) au cours de son activité sur la montagne, et de retour au village, il a invité des hommes à l'aider à trouver son article si précieux pour la chasse, mais ils ne sont plus jamais revenus au village.