Menongue - Cinquante mille dollars, c'est le montant déboursé par le Département de l'Agriculture et des Forêts des États-Unis d'Amérique pour améliorer, pendant un an, la pratique de production de miel dans la province de Cuando Cubango.
Le projet bénéficiera à 50 apiculteurs.
C’est ce qu’a annoncé vendredi, à Menongue, à la presse, à la fin de la présentation du « Projet d'Apiculture durable », le président du Conseil d'Administration de MBAKITA, Pascoal Baptistiny.
Selon le responsable, le projet couvrira les apiculteurs artisanaux âgés de 19 à 55 ans, de la communauté de Capico, Caiundo et Menongue.
Ces apiculteurs pourront être en mesure de produire 12 500 kilos de miel chaque année, dans l’espoir d'augmenter cette production de 30 %.
C’était ainsi que les bénéficiaires pourront contribuer à la conservation de l'environnement et valoriser les produits forestiers non ligneux, comme le miel, grâce à une production durable du produit, afin d'améliorer leurs moyens de subsistance des familles.
Les objectifs spécifiques du projet sont de renforcer la capacité et la qualité de la production de miel à petite échelle, d'établir des liens pour la commercialisation du miel sur le marché national et international et d'accroître la conservation environnementale dans les communautés.
Pascoal Baptistiny a déclaré qu'avec la mise en œuvre de ce projet, la pratique moderne de l'apiculture, réalisée par les familles bénéficiaires, devrait améliorer la capacité des apiculteurs pour s'adapter au changement climatique, à la conservation de la biodiversité, mais aussi à améliorer leur qualité de vie.
La province de Cuando Cubango est devenue, ces dernières années, un grand foyer de production de miel, car cette activité fait vivre de nombreuses familles qui, grâce à leurs revenus, arrivent à trouver des solutions pour promouvoir l'agriculture.
S’adressant à l'ANGOP, lors du lancement du Projet d'apiculture durable, l'apiculteur João Baptista Tchilunda, 43 ans, a déclaré que l'activité ne garantit pas une grande marge bénéficiaire, mais qu’elle lui permet quand même de subvenir aux besoins de ses enfants.
Il a cependant reconnu que l’argent qu’il gagne, en plus de subvenir aux besoins de la famille, l’aide à acheter des engrais pour promouvoir l’activité agricole.
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