Malanje (Angola) - Deux cents tonnes de semences de riz ont été livrées ces derniers jours, par la Direction Provinciale de l'Agriculture et de la Pêche, aux familles paysannes des municipalités de Luquembo, Cambundi Catembo, Quirima et Cangandala, pour augmenter la production.
Il s’agit d’une initiative du gouvernorat provincial qui vise à permettre aux agriculteurs de ces régions de cultiver des céréales pendant la deuxième saison agricole, qui s’étend du 15 janvier au 15 juillet de cette année.
L'information a été donnée lundi à l'ANGOP par le chef du Département provincial de l'Agriculture, Armando Chipasso, soulignant qu'avec cette quantité, chaque famille espère bénéficier de cent kilos de semences, pour la production d'au moins un hectare de riz chacune, dont la récolte pourrait avoir lieu à partir de mai.
Le responsable a expliqué qu'en plus des semences, des engrais ont également été livrés, en mettant l'accent sur l'urée et l'ammonium pour permettre la fertilité des terres et correspondre à l'estimation de la productivité souhaitée, puisque la région de Songo est actuellement le grenier du riz de la province.
Il a souligné la possibilité de distribuer des machines pour le décorticage du riz aux mêmes familles, car elles n'ont pas la capacité financière de payer le décorticage dans les industries privées de la province.
Il a ajouté que des visites techniques de la Direction provinciale de l'agriculture sont prévues en mars pour évaluer la production céréalière et les niveaux de revenus, ainsi que l'impact sur la vie des familles bénéficiaires, dans les quatre municipalités.
Dans l’entre-temps, Armando Chipasso a fait savoir que des semences de haricots et de maïs ont également été livrées à d'autres familles, notamment dans les municipalités de Marimba, Cunda Dya Baze et Quirima, avec des quantités allant de cinq à 15 kilos par famille, selon leurs besoins.
Il a expliqué que le secteur familial est le seul à avoir bénéficié d'un soutien sous forme de semences et d'engrais, pour promouvoir l'agriculture de subsistance dans les communautés, en raison des difficultés du Gouvernement à soutenir le secteur entrepreneurial.
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