Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a été investi président ce mercredi matin. Le leader du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, qui a pris le pouvoir par coup d’État le 24 janvier, avait déjà été déclaré président en février par le Conseil constitutionnel. Vingt-quatre heures après l’adoption d’une charte de transition, la cérémonie officielle de son investiture a donc été organisée. Une cérémonie très sobre, lit-on sur RFI.
La cérémonie, très sobre, s’est tenue dans la salle des banquets de Ouaga 2000. Le local, qui depuis des mois accueille le tribunal militaire pour le procès des assassins de Thomas Sankara, a été aménagé pour l’occasion et paré des couleurs nationales du Burkina, le vert et le rouge. Sur les murs, des cartes du pays entourées de mains protectrices.
Il y avait environ 700 invités présents, pas de chefs d’État étrangers, mais des délégations de diplomates et surtout les représentants des corps constitués : partis politiques, les syndicats, mouvements de jeunesse, de femmes ou encore les leaders religieux et communautaires.