Les forces de sécurité, déployées en masse à Khartoum et dans les villes avoisinantes, ont tiré mardi des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants anti-putsch qui se sont rassemblés devant le palais présidentiel à Khartoum, lit-on sur France 24.
Les forces de sécurité se sont déployées en masse à Khartoum et dans les villes voisines avant de nouvelles manifestations prévues, mardi 4 janvier, contre le pouvoir militaire au Soudan, deux jours après la démission du Premier ministre civil, selon des témoins.
Les rues menant au QG de l'armée dans le centre de la capitale ont été bouclées, au milieu d'un imposant dispositif sécuritaire notamment de la police anti-émeute, de forces paramilitaires et de l'armée, a-t-on ajouté de mêmes sources. Les agents de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants anti-putsch rassemblés devant le palais présidentiel à Khartoum, selon des témoins.
Malgré une répression meurtrière, le fer de lance de la révolte contre le général Omar el-Béchir, déchu en 2019 par l'armée sous la pression de la rue, et contre les militaires depuis le putsch du 25 octobre, l'Association des professionnels soudanais a appelé à de nouvelles manifestations mardi.