Le gouvernement congolais a demandé aux Nations unies le départ dans un "bref délai" de son porte-parole en République démocratique du Congo.
"Le gouvernement appréciera (...) beaucoup que des dispositions soient prises pour que Mathias Gillmann quitte le territoire congolais dans le plus bref délai", a écrit le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, à la cheffe de la MONUSCO.
"La présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n'est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO", a expliqué Christophe Lutundula.
"Les propos tenus par Mathias Gillmann sur RFI affirmant que la MONUSCO ne disposait pas de moyens militaires pour faire face au M23 sont à la base de la tension actuelle. Nous avons demandé amicalement à la MONUSCO qu'il quitte le pays", a déclaré à l'AFP, une source gouvernementale qui n'a pas souhaité être identifiée.