Sept ans après leur enlèvement dans une école du Nigeria par les jihadistes de Boko Haram, une centaine des "filles de Chibok" sont toujours portées disparues, a rappelé mercredi Amnesty International, lit-on sur TV5.
De nombreux autres enlèvements de masse se sont produits dans le nord du Nigeria depuis Chibok, entrainant la fermeture de centaines d'établissements scolaires, dans une région où le taux de scolarisation est déjà très bas, rappelle l'organisation.
Le 14 avril 2014, une centaine de jihadistes de Boko Haram (qui signifie +l'éducation occidentale est un péché+) avaient enlevé 276 jeunes filles, âgées de 12 à 17 ans, dans un collège de filles de Chibok, dans l'Etat de Borno, provoquant une énorme vague d'indignation internationale.
"Même si beaucoup ont réussi à s'échapper ou ont été libérées, une centaine d'entre elles restent en captivité", assure Amnesty International dans un communiqué.
Depuis décembre, il y a eu au moins cinq enlèvements de masse d'écoliers commis dans le nord du Nigeria. En conséquence, quelque 600 établissements scolaires ont fermés, regrette l'organisation.