Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, connu sous le surnom de Farmajo, a rouvert samedi les négociations en vue de l’organisation d’élections dans les meilleurs délais, une décision que l’opposition a accueillie favorablement et qui éloigne le spectre de nouvelles violences meurtrières, lit-on sur lematin.ch.
Dans un court discours devant les députés, retransmis en direct à la télévision, le président a plaidé pour la recherche d’une solution négociée à la crise politique en cours, abandonnant de facto la prolongation de deux ans de son mandat présidentiel adoptée le 12 avril.
Il a également désigné son Premier ministre comme responsable de l’organisation des élections, accédant ainsi à l’une des principales revendications de l’opposition pour sortir de l’impasse. «Nous avons décidé de chercher une solution à travers des négociations et d’éviter de provoquer des violences au profit de ceux qui jouent avec le sang de la population», a déclaré le président Farmajo.