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En Somalie, le président suspend son premier ministre qu’il accuse de corruption

     Afrique              
  • Luanda • Lundi, 27 Décembre de 2021 | 14h53

Le premier ministre avait lui-même accusé le chef de l’Etat de saboter le processus électoral après que ce dernier lui a retiré la mission d’organiser des élections. Le mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed a expiré en février.

Au lendemain d’un différend public à propos des élections, le président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed, a annoncé, lundi 27 décembre, qu’il suspendait le premier ministre, Mohamed Hussein Roble, dans ce pays instable de la Corne de l’Afrique.

« Le président a décidé de suspendre le premier ministre, Mohamed Hussein Roble, et de mettre fin à ses pouvoirs à partir du moment où il est lié à la corruption », a fait savoir le bureau du président dans un communiqué, accusant le premier ministre d’interférer dans une enquête sur une affaire d’appropriation de terres.

M. Roble a aussitôt réagi en accusant le chef de l’Etat de chercher à « s’emparer du pouvoir du premier ministre par la force avec une mesure qui viole la Constitution et la loi du pays »« Le premier ministre (…) est déterminé à ne pas se laisser dissuader de remplir ses devoirs envers la nation afin de conduire le pays à des élections qui préparent une passation des pouvoirs pacifique », affirme ainsi un communiqué publié par le bureau du chef du gouvernement.

« Miner le processus électoral à son étape cruciale »

Les tensions entre le président Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmaajo, et son premier ministre sont récurrentes. Dimanche, le premier ministre avait déjà accusé le président de saboter le processus électoral, après la décision du chef de l’Etat de lui retirer la charge d’organiser les élections, longuement attendues et à l’origine d’une grave crise institutionnelle.

M. Roble avait ainsi souligné que le chef de l’Etat ne voulait pas organiser « des élections crédibles » dans le pays. Samedi soir, le président avait annoncé dans un communiqué que « le premier ministre [avait] failli à son devoir de mener une élection qui soit basée sur l’accord du 17 septembre 2020 », à propos de cet accord signé il y a plus de quinze mois et qui devait servir de ligne directrice au scrutin.

Le président a appelé à la tenue d’une conférence consultative, réunissant le gouvernement fédéral, les Etats somaliens et les autorités de la capitale Mogadiscio, pour désigner « un responsable compétent » qui mène à bien le processus électoral, qui inclut l’élection des représentants des chambres haute et basse du Parlement ainsi que celle du président.

Dans un communiqué publié dimanche, M. Roble a estimé que « cette déclaration visait délibérément à miner le processus électoral à son étape cruciale ». Cette décision était intervenue quelques heures après le limogeage du président de la commission électorale, que ce dernier a contesté.

Mandat prolongé pour deux ans

Président depuis 2017, Farmaajo a vu son mandat expirer le 8 février sans avoir pu s’entendre avec les dirigeants régionaux sur l’organisation des élections, régies en Somalie par un système électoral complexe et indirect. L’annonce à la mi-avril de la prolongation de son mandat pour deux ans avait provoqué des affrontements armés à Mogadiscio.

Dans un geste d’apaisement, Farmaajo avait chargé M. Roble d’organiser les élections. Mais dans les mois qui ont suivi, les tensions entre les deux hommes ont perduré et leur bras de fer a culminé le 16 septembre avec l’annonce par le chef de l’Etat de la suspension des pouvoirs exécutifs du premier ministre, une décision rejetée par ce dernier.

Farmaajo et M. Roble ont finalement accepté d’enterrer la hache de guerre à la fin d’octobre, lançant un appel commun à accélérer le processus électoral. Les élections pour la chambre haute sont terminées dans tous les États, à l’exception de Galmudug, et les votes ont commencé au début de novembre pour la chambre basse. Mais la désignation d’un président, quelque dix mois après la fin du mandat de Farmaajo, semble encore lointaine.

Dimanche, les Etats-Unis ont déclaré être « profondément inquiets des retards persistants et des irrégularités de procédures qui minent la crédibilité du processus électoral ». De nombreux observateurs estiment que la crise au sommet de l’Etat et l’impasse électorale détournent l’attention de problèmes plus importants de la Somalie, comme l’insurrection des Chabab qui secoue le pays depuis 2007. Bien qu’évincés de Mogadiscio par la force de l’Union africaine (Amisom) en 2011, les Chabab contrôlent de vastes zones rurales et mènent régulièrement des attentats dans la capitale.

Le Monde avec AFP





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