Afrique Corruption: le président sud-africain regrette la faiblesse de l'ANC Le président sud-africain Cyril Ramaphoso devant une commssion d'enquête sur la corruption rampante sous son prédécesseur Jacob Zuma, le 28 avril 2021 à Johannesburg Le président sud-africain Cyril Ramaphoso devant une commssion d'enquête sur la corruption rampante sous son prédécesseur Jacob Zuma, le 28 avril 2021 à Johannesburg afp.com - Themba Hadebe 28 avr 2021 Mise à jour 28.04.2021 à 19:00 AFP © 2021 AFP Cyril Ramaphosa, le président sud-africain mais aussi celui du parti historique au pouvoir, l'ANC, a reconnu mercredi que son parti aurait pu contrer davantage la corruption rampante sous son prédécesseur Jacob Zuma, lit-on sur TV5 Monde.
Lors de cette audition attendue, le président a affirmé que la corruption avait "abîmé" les valeurs constitutionnelles et "sapé l'État de droit".
"Nous reconnaissons tous que l'organisation (l'ANC) aurait pu et dû faire davantage pour empêcher l'abus de pouvoir et le détournement des ressources qui ont défini" cette période, a-t-il déclaré.
"L'ANC reconnaît avoir commis des erreurs... Il n'a pas su répondre aux attentes du peuple sud-africain en ce qui concerne l'application du principe de responsabilité", a-t-il ajouté.
Depuis deux ans, la commission a entendu des dizaines de ministres ou ex-ministres, élus, hommes d'affaires ou fonctionnaires qui ont déballé au grand jour le linge sale de l'ère Zuma. Ses conclusions ne déboucheront pas directement sur des inculpations mais pourront être transmises au parquet.