Quelque 65.000 personnes ont fui la ville de Damasak, dans le Nord-Est du Nigeria, ont annoncé vendredi les Nations unies, après une série d'attaques qui ont fait, selon des sources locales, plus de vingt morts.
Baba Sheik Haruna, conseiller pour le gouverneur de l'Etat du Borno, a indiqué que la dernière attaque en date, mercredi avait fait 18 morts, auxquels s'ajoutent quatres autres personnes tuées de mardi.
Des jihadistes du groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap) ont mené entre samedi et mercredi une série d'attaques sur Damasak, ville stratégique aux confins du lac Tchad, à la frontière entre le Nigeria et le Niger.
Ils ont brûlé de nombreux bâtiments, notamment des postes de police, une clinique et les bureaux du Haut Commissariat de l'ONU pour les Réfugiés (HCR).
"A la suite de la dernière attaque du mercredi 14 avril (...) près de 80% de la population totale de la ville, qui inclut à la fois les habitants et les déplacés, ont été contraints à partir", a fait savoir Babar Baloch, porte-parole du HCR.