Maputo - L’Assemblée de la République du Mozambique discute ce mercredi, de la révision de la loi de change, dans le but d’incorporer des dispositifs de lutte contre le terrorisme et le blanchiment de capitaux et les transactions dans le secteur des hydrocarbures.
Le président de la Commission des Affaires Constitutionnelles, des Droits de l’homme et de la légalité, António Boene, a indiqué que la proposition de modification de la loi vise à "réduire la bureaucratie" dans les opérations de change , en les alignant sur les "changements technologiques" et la "fluidité" du commerce international.
Il a également pour but à supprimer "les obstacles à l’investissement étranger et aux investissements des résidents à l’étranger, ainsi qu’à faciliter la réalisation du commerce international", par le biais de la "libéralisation progressive du compte de capital".
On prévoit également la "méticalisation" de l’économie nationale, avec une "obligation de paiement en monnaie nationale pour toutes les transactions nationales dans le pays" et une "harmonisation des différents régimes de change spéciaux en vigueur, dans le cadre des projets d’exploitation minière et d’hydrocarbures" en cas d’investissements dans le gaz naturel au large du bassin de Rovuma, Cabo Delgado, sans remettre en cause "les engagements déjà pris".
La loi de change actuelle est en vigueur depuis 2009 et est inadaptée à la réalité du pays, justifie la proposition de révision, élaborée en avril.
Outre la proposition de révision de la loi sur le change, le parlement débattra également de la proposition de loi établissant le régime juridique des comptes bancaires.