OUAGADOUGOU (Reuters) - La junte militaire au pouvoir au Burkina Faso a ordonné vendredi à la coordinatrice résidente des Nations unies, Barbara Manzi, de quitter immédiatement le pays, sans fournir d’explication.
Un porte-parole du gouvernement et de l’Onu n’ont pas immédiatement répondu aux sollicitations de Reuters.
L’Italienne Barbara Manzi, qui a une longue expérience dans l’humanitaire, a été nommée l’an dernier au Burkina Faso par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. L’Onu vient en aide à plus de deux millions de personnes déplacées par les violences dans le pays.
Comme le Mali voisin, le Burkina Faso est en proie à une insurrection islamiste qui a précipité deux coups d’Etat militaires en janvier puis septembre 2022.
L’hypothèse d’un accord imminent entre la junte et les mercenaires russes du groupe Wagner a été évoquée avec insistance ces dernières semaines.