L’armée burkinabè a annoncé avoir tué début juin au moins 128 « terroristes », lors de plusieurs opérations, dont une menée avec des troupes nigériennes dans le cadre de la force antijihadiste régionale G5 Sahel.
« Des actions de renseignement ont permis de localiser des repaires terroristes et de conduire des actions offensives importantes. L’appui de l’artillerie aux unités terrestres a été particulièrement décisif », précise le texte qui ajoute que « les assauts sur les bases terroristes de Bourasso et Zonakuy ont permis de neutraliser au moins 100 terroristes ».
Deux militaires sont morts dans l’opération et 18 autres blessés, selon l’armée.
Une deuxième opération, faisant suite à l’attaque d’un site minier à Namisiguima (nord), a permis de neutraliser « plus de 20 terroristes ».
Enfin, une troisième opération, cette fois « planifiée dans le cadre du G5 Sahel et conduite par des unités du Burkina Faso et du Niger », s’est déroulée du 4 au 10 juin dans la zone de Markoye (nord-est, frontalière avec le Niger) pour apporter des soins médicaux aux populations. Elle a permis de « neutraliser (tuer, ndlr) 8 terroristes », selon l’état-major burkinabè.