SANAA (Saba) - L'Afrique du Sud a invité hier, le jeudi, le président russe Vladimir Poutine à assister au sommet des BRICS qui se tiendra sur son sol en août prochain, malgré le mémorandum de la soi-disant "Cour pénale internationale".
L'agence de presse russe Interfax a cité hier le ministre sud-africain des Affaires étrangères Naledi Pandor qui a déclaré aux journalistes aujourd'hui que "le président Poutine est l'un des dirigeants des BRICS et qu'il est invité au sommet malgré le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale qui suscite des inquiétudes".
Il a ajouté : « Plus tôt, j'ai fait référence plus d'une fois à des doubles standards dans des affaires internationales. Il y a un grand nombre d'autres pays impliqués dans des conflits, et la Cour pénale internationale ne s'est souciée d'aucun d'entre eux.
Il a noté que cette situation était préoccupante car elle remettait en cause le statut de la Cour pénale internationale en tant que juridiction équitable.
Le 17 mars, la Cour pénale internationale a émis un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour implication possible dans des crimes contre l'humanité en Ukraine.
La Russie a rejeté la décision de la CPI, déclarant qu'elle ne reconnaissait pas la compétence de la Cour.
À son tour, la République d'Afrique du Sud est l'un des 123 pays qui ont ratifié le Statut de Rome de la Cour et reconnaît sa compétence.