Pretoria - Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déclaré dans son message du Nouvel An, que 2022 a été une "année très difficile", en raison du niveau persistant de chômage et de pauvreté dans le pays.
"C’est un temps d’espoir pour une vie meilleure pour nous-mêmes et pour le pays que nous aimons tous", a déclaré Ramaphosa lorsqu’il adressait samedi soir le message traditionnel du Nouvel An.
Le chef de l’État sud-africain a également évoqué la crise énergétique qui ravage le pays et les tragédies (inondations, incendies), qui ont coûté la vie à des personnes et détruit diverses infrastructures sociales et économiques du pays.
"Plusieurs jeunes ont perdu la vie au début de l'été, transformant ce qui était censé être un temps de célébration et de joie, en une immense tristesse", a-t-il regretté.
De ce fait, le plus haut représentant de la nation a adressé des paroles de réconfort aux familles endeuillées en disant : "Nos pensées et nos prières sont avec tous ceux qui vivent des moments de douleur et de deuil à la suite de ces événements tragiques".
Par ailleurs, Ramaphosa a souligné l’amélioration obtenue dans le fonctionnement des entreprises, en particulier dans le chapitre de l’attraction de nouveaux investissements et des réformes du fonctionnement des ports, des chemins de fer et des télécommunications, de l’eau et de l’électricité.
En ce qui concerne la décharge sur le réseau d’approvisionnement en énergie, le président préconise un travail acharné pour mettre fin à cette crise en augmentant la quantité d’énergies renouvelables.
"Les avantages de ce travail peuvent ne pas être ressentis immédiatement, mais nous devons attendre que ces efforts réduisent constamment le besoin de coupures d'électricité ", a-t-il souligné.
En ce qui concerne la lutte contre la corruption, Ramaphosa a déclaré qu’au cours de l’année écoulée, le pays a enregistré des moments cruciaux : diverses arrestations, accusations et condamnations, cas liés à la capture de l’État.
Il a également été récupéré des montants importants de fonds volés aux entreprises publiques telles qu’ESKOM (entreprise nationale d’électricité) et TRANSNET (de tutelle des chemins de fer).
