Le Cyril Ramaphosa élu président d'Afrique du Sud critiqué pour son refus de condamner fermement l'invasion russe de l'Ukraine, s'en est pris jeudi 7 avril au Conseil de sécurité de l'ONU, qu'il juge «dépassé» et pas assez représentatif des pays émergents, lit-on sur Le Figaro.
Pretoria maintient sur le dossier ukrainien une position neutre, plaidant pour des négociations, la meilleure solution de mettre fin au conflit selon elle.
Malgré la vague de condamnations internationales, venue d'Occident surtout, l'Afrique du Sud s'est jusqu'ici abstenue de voter les deux résolutions onusiennes exigeant de la Russie l'arrêt immédiat de ses opérations militaires contre l'Ukraine.
Pour le président sud-africain, le conflit ukrainien «a mis en lumière l'incapacité du Conseil de sécurité de l'ONU de remplir son mandat de maintien de la paix et de la sécurité au niveau international».