Luanda - Le ministère de l'Enseignement Supérieur, Science, Technologie et Innovation (MESCT) a l'intention de renforcer son partenariat avec la Conférence Episcopale d'Angola et de Sao Tomé (CEAST), afin d'améliorer la qualité de l'enseignement et de la recherche scientifique.
L'information a été rendue publique mardi, à Luanda, par la responsable du secteur, Maria do Rosário Bragança, lors d'une réunion de travail avec les membres de la CEAST, qui a servi à partager des informations sur l'état de développement et de fonctionnement des institutions d'enseignement supérieur dans le pays.
« Il s'agissait d'une réunion de travail organisée dans le cadre du partenariat entre l'État angolais et l'Église catholique, dans ce cas précis pour améliorer la prestation de services, l'éducation et l'enseignement à la population. Nous avons donné un aperçu de l'offre nationale de formation", a-t-elle déclaré.
Selon la ministre, l'événement a permis d'établir des mécanismes de suivi des institutions, de comprendre les défis et les contraintes auxquels le CEAST est confronté dans sa mise en œuvre, ainsi que d'aligner l'offre de formation des institutions d'enseignement supérieur sous la tutelle de la CEAST avec le Plan national de développement.
La responsable a recommandé un effort pour donner la priorité aux domaines où il y a une pénurie de cours, à savoir l'ingénierie, les sciences naturelles, les sciences agricoles, les sciences vétérinaires, les arts et les humanités.
À cette occasion, le président de la CEAST, Mgr José Manuel Imbanba, a déclaré que la reencontre a également servi à mettre en conformité la législation en vigueur dans le pays, afin que la réponse en matière de formation ait un impact positif sur la société que « nous voulons construire ».
« Ceci est en ligne avec la caractérisation de notre université, qui n'est pas seulement d'enseigner au personnel techniquement, mais aussi de leur inculquer des valeurs telles que l'éthique, afin qu'ils puissent faire une différence dans la société », a-t-il expliqué.
Il a défendu la nécessité de créer une plateforme pour un dialogue plus fluide, afin de faciliter des réponses rapides aux difficultés réelles.
JAM/OHA/BS