Luanda - Les aspects liés à la vision stratégique du développement de l'Afrique ont dominé dimanche, à Nairobi, au Kenya, la première journée du Sommet des chefs d'État africains de l'Association internationale de développement (IDA), où l'Angola est représenté par le ministre du Plan, Victor Guillaume.
Une note de l'ambassade d'Angola au Kenya indique que le début des travaux a été dédié aux délégations ministérielles, des Finances, qui ont défendu une voix collective concernant la vision stratégique pour le développement du continent, avec des priorités à prendre en compte dans l'IDA.
Ils ont souligné l'augmentation des financements pour accélérer la construction d'infrastructures, la promotion de l'emploi des jeunes, l'énergie, l'accès aux nouvelles technologies, ainsi que l'intégration numérique, contributions qui peuvent mettre le continent sur la voie du développement.
Se confiant à la presse, Victor Guilherme a déclaré que les priorités définies par l'Afrique s'alignent sur celles du Plan de Développement National (PDN), élaboré par l'Exécutif angolais, soulignant comme exemples le développement du capital humain et la sécurité alimentaire.
Il a rappelé que le continent ne parviendra pas rapidement au développement sans la paix, raison pour laquelle, a-t-il dit, l'expérience de l'Angola peut contribuer à la résolution des conflits en Afrique.
Réalisée au Centre de Convention Kenyatta, la rencontre des ministres des Finances avait pour objectif d'analyser l'ordre du jour du Sommet et de discuter des principales idées, qui feront partie du communiqué final, qui sera soumis, ce lundi (29), à la réunion des Chefs d'État et de Gouvernement.
Le Sommet de l'IDA pour l'Afrique est un événement qui rassemble les Chefs d'État et de Gouvernement africains des pays membres de cette association et les principales entités du groupe de la Banque mondiale (BM).
L'Association internationale de développement (IDA) est une institution de la Banque mondiale, créée en 1960, qui aide les pays les plus pauvres du monde, en se concentrant sur la réduction de la pauvreté à travers des prêts à des taux d'intérêt nul ou faible (appelés « crédits ») et des subventions pour des programmes qui stimulent la croissance économique, réduisent les inégalités et améliorent les conditions de vie des populations.
VC/SB